FSBK 2019, NOGARO: LE CR!

FSBK 2019 box nogaro yamaha r1 #16 geisha sergio nangeroni

box volkanik-xperience presentation gesiha 2019 fsbk circuit nogaro

Dans le Gers, c’est bien connu, le bonheur est dans le pré!
Nous voici donc à Nogaro, joli petite ville, jolie région, un joli circuit mais que je n’affectionne guère et sur lequel je n’ai jamais trouvé de solutions pour aller vite. Pourtant, il va bien falloir s’y coller en dépit d’une météo annoncée médiocre.

sergio nangeroni en compagnie de la #16 "Geisha" box circuit paul armagnac nogaro fsbk 2019

…et cela se confirme dès la FP1 qui se déroule sous une pluie battante faisant de cette séance augurale un exercice difficile pour moi. Quoique plutôt détendu, je ne parviens pas à me lâcher et pour fonctionner et délivrer son potentiel, le pneu pluie doit être sollicité bien plus que ce que je lui impose. Une séance néanmoins riche en enseignements…

L’après midi, peu de pilotes prendront la piste en raison de conditions très délicates: Trop humide pour rouler en slicks, et pas assez pour utiliser les pluies.

En fin d’après midi, c’est le moment de la parade dans le centre ville de Nogaro, un moment super sympa et chaleureux, au contact d’une population enthousiaste et bon enfant.

sergio nangeroni et d'autres pilotes pour des dédicaces week-end fsbk 2019 circuit de nogaro

Il faudra donc attendre le samedi matin et la FP3 pour bénéficier de conditions sèches. Suffisant pour améliorer le chrono des séances libres de l’an dernier mais très court pour prendre de réelles marques sur le sec. Or, selon toute vraisemblance, les courses de dimanche se feront sous le soleil donc ce sera un peu sur le mode improvisation!

L’unique séance qualif de l’après midi résume à elle seule les caprices de la météo qui rythment le week end. En effet, toutes les motos du plateau sont configurées en “sec” un quart d’heure avant le début de la séance…lorsque s’abat une grosse averse! Regards incrédules sur la pit lane, hésitations, pas mal de flottement (sans mauvais jeu de mot) avec pilotes et teams managers scrutant le ciel, bref…

On fait quoi?

Nous tentons une stratégie (trop?) audacieuse en spéculant sur une trajectoire sèche dans les dernières minutes de la séance: La moto restera donc chaussée de slicks. A moins 5mn, il faut prendre la piste mais si toute une partie du circuit a vite séché, il n’en est rien dans le très sinueux et technique secteur de Caupenne encore totalement trempé! Pas question de prendre le moindre risque en slick dans ces conditions, et alors que je rejoins le box à allure réduite, il ne me reste plus qu’à prendre acte de l’échec de notre stratégie.

Pas de regrets, cela sourira un jour!

C’est donc en fond de grille mais revanchard que je m’élance pour la course 1 sous le soleil annoncé de dimanche matin.

Le début de course est top! Après un bon départ, je me surprends à rester au contact et même à me rapprocher du wagon qui me précède, pourtant composé d’habitués du FSBK. Surmotivé, je vois le chrono descendre à chaque tour et j’envisage déjà une course référence pour moi dans ce championnat lorsque plusieurs ratés en tentant de passer les vitesse vont ruiner ces espoirs! Je m’attribue d’abord la responsabilité de ces dysfonctionnements mais lorsque mon tableau de bord s’allume comme un arbre de Noël, je comprends qu’il y a un problème. Toute l’électronique de la moto est en rideau et mes petits copains de jeu du début de course sont déjà hors de vue, Kevin m’ayant doublé à son tour. Il faut se résoudre à l’abandon…

Nous changeons le capteur de TC arrière ainsi que la mire optique de la roue qui accuse un voile certainement responsable de la panne. Mais il est difficile voire impossible de tester avant la course 2 programmée à 17h30. Ce sera quitte ou double!

En attendant, place à la traditionnelle séance de dédicace!

Sergio nangeroni au circuit nogaro fsbk 2019

Soulagement pendant le tour de mise en place: Tout fonctionne parfaitement.

Et c’est parti!

Les premiers tours sont sympas, au contact, avec encore une petite amélioration du chrono mais lorsque le rythme augmente devant, je ne suis pas en mesure de suivre, contrairement à la course 1. S’ensuit un exercice solitaire, derrière, guère passionnant, je dois l’avouer.
Mais c’est la loi du sport!

Je décide de ne garder que le positif de ce week end pourtant compliqué à plusieurs titres: Nous continuons à progresser dans des proportions non négligeables et J’ai déjà les yeux rivés sur la prochaine manche qui se déroulera sur mon circuit préféré, j’ai nommé Ledenon!

Rendez vous est donc pris dans le Gard les 1 et 2 juin avec le plein de motivation!

 

Crédits photos: Patrick BERTINEAU