Course Promosport à Nogaro

Bon, je vous fais part de mes impressions sur ce WE riche en…nouveautés!

A tout seigneur tout honneur: le circuit…les infrastructures sont magnifiques et dignes de ce qui se fait de mieux en terme de sport mécanique français. Les locaux sont neufs, le personnel de piste très efficace et équipé de 4×4 parfaitement adaptés au dégagement rapide des motos accidentées. Et que dire du tracé! hyper interessant avec ses 2 secteurs très techniques (dont le fameux escargot, un droite qui comme son nom l’ indique n’ en finit plus de s’enrouler sur lui même) reliés par une immense ligne droite au bout de laquelle on prend les freins aux 200 mètres..

 

Serge nangeroni a l'attaque dans ce virage

Seul souci: j’ ai découvert cette piste pendant le WE et croyez bien que ce ne fut pas chose facile que d’ essayer de trouver ses repères tout en se faisant déposer par des balles de guerre!

Car ce fut un autre enseignement de ce WE: le niveau incroyablement élevé de ce championnat qui recèle des pilotes d’ une qualité, d’ une rapidité et d’une combativité incroyables! Les voir débouler à 3 de front en sortie de courbe en pleine accèl avec la moto presque à l’ équerre en restant gaz en grand a été pour moi un grand moment!

Alors parlons un peu chrono…en me qualifiant avec un petit 1′ 39 (l’ Alfano m’ annonçait un gros 38), j’ étais finalement à ma place sachant que les qualifs sont pour moi un excercice difficile d’autant que nous ne disposons que d’ une seule séance de 20 mn (contre deux en CFE).

Ce résultat me plaçait dans une position peu flatteuse sur la grille de la course qualif du samedi mais je ne ressentais aucune déception dans la mesure ou je savais dans quoi je m’ engageais et que cette course serait pour moi un temps d’ apprentissage et le lieu de toutes les découvertes. Au moins avais je l’ espoir, comme cela avait été plusieurs fois le cas en endurance, de tenter de remonter et de m’ amuser au milieu de la meute.

Ce ne fut guère le cas!
En effet, j’ ai du me rendre à l’ évidence: je ne sais pas du tout prendre un départ en ligne moteur en marche! Résultat, sur 3 départs pris (course qualif et 2 départs finale B à la suite d’ un gros crash), je me suis trouvé une fois avant dernier et 2 fois dernier au premier virage!
j’ ai chaque fois amorcé une remontée mais les courses de vitesse ont une particularité: il faut prendre tout de suite le bon wagon, ce qui a été evidemment impossible en étant en fond de classement en début de course. Et puis 13 tours, c’est tellement court qu’ il est pratiquement impossible d’inverser la tendance.
serge nangeroni sur sa yamaha R1

 

Pour corser le tout, à la mi course de la consolante de dimanche, des gouttes d’ eau sont apparues sur ma visière. Machinalement, j’ ai légèrement rendu la main car très méfiant par rapport aux pneus sur adhérence précaire. Dans les secondes qui ont suivi, je me suis fait littéralement déposer par les pilotes que j’ avais doublés en début de course qui eux, ne se sont pas posés autant de question et qui sont restés à fond. Le temps que je réalise que je pouvais reprendre mon rythme de début de course, il était trop tard car nous abordions déjà les derniers tours…

Le résultat global est plutot médiocre mais encore une fois, je ne m’ attendais pas à mieux et surtout, j’ai adoré ce format de course. Je garde intacte ma motivation considérant que je ne peux que progresser. Surtout, à Pau, théâtre de la prochaine course, j’ arriverai en terrain connu car c’ est tout simplement mon circuit préféré